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Réalisations

Jean et Mireille

Voici quelques exemples de nos travaux :

 

"A 14 ans et demi, Jean me conduisait à la gare routière, je prenais le car. Il disait qu'il allait à la messe mais en fait il venait me rejoindre, il m'apportait des croissants. Je travaillais aux Essarts mais je n’y suis restée qu'un mois, je m'ennuyais déjà de lui. C'était dur parce que je devais rester là-bas toute la semaine sans rentrer chez mes parents, sans voir Jean. Là on était amoureux fous ! Je pensais à plein de choses : "Est-ce qu'on va rester toute la vie ensemble ?", "C'est pas possible c'est trop beau, est-ce que ça va tenir ?". C’était des sentiments très forts. "

Simone - "Rue Chanzy"

" Sur les marchés, les gens apportaient des grenouilles. Ils les pêchaient la nuit avec des lampes, puis ils les embrochaient sur des baguettes, douze par douze. Il y avait des fruits dans des charrettes, des tonnes de melons, des pêches bien mûres... Les primeurs espagnols faisaient la route de nuit dans leurs camions et ramenaient des fruits énormes, juteux, pleins de sucre ! 

C'était délicieux. Les pétoncles étaient grosses aussi sur les marchés. La nourriture était bonne à cette époque, même si nous n'étions pas riches !"

Gerard - "une enfance en Lorraine"

"Mon père s'occupait seul de ce jardin, mais nous y avions fait un trou au pied d'un groseillier dans lequel nous cachions toutes les coquilles des œufs que nous volions dans le poulailler et que nous mangions crus. Nous les gobions en effectuant deux petits trous avec une épingle. Mon père s'étonnait du fait que les poules soient si peu productives, il en changeait de race de temps en temps, et la famille attendait toujours des pontes plus abondantes pour faire des omelettes à la maison. Les goulus, c'était nous ! Un beau jour en labourant, mon père à trouvé le pot aux roses ou le nid aux œufs, et alors nous avons eu droit à une raclée au ceinturon."

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